Pauvre quête qui ne trouve son aboutissement que par le fruit d’un hasard plutôt resquilleur… J’ai décidé de commencer vainement ce que je considérais à priori comme un acte vain ce qui est nommé « joueb »… Mais j’ai découvert que moult individus produisant ces quelques œuvres virtuelles étaient des personnes subjectivement au-dessus de la médiocrité qui tente d’asphyxier les quelques personnes qui essayent d’ôter un peu leur tête de la pollution de la cécité humaine globale…

Je veux surtout me lancer dans tout cela parce qu’actuellement ma vie n’est qu’un abyme (pour les tatillons, sachez que les deux orthographes existent, abîme et abyme, mais c’est plus charmant selon moi, le petit « y » égaie la tribune de photographes de polypiers exubérants et pleins de tentation qui dansent une amusante mièvrerie sur la côte Nérolyvienne), une horreur pour mon malheureux instant de survie, et je cherche d’améliorer un peu ma condition.

J’ai vu que le sujet d’un des jouebs dont je me suis plu à la lecture était le confessionnal,  donc je vais me donner le droit de révéler aussi idiot que cela puisse paraître pour la personne extérieure mes problèmes. On pense toujours que « l’amour parfait » n’est qu’une pauvre légende justifiant sa poursuite éternelle… En bon optimiste je pensais malgré tout tomber un jour sur cet être qui ferait de ma vie un charme perpétuel… D’abord j’avais restreint mon domaine de recherche au virtuel, non pas que je souhaitais me dissimuler derrière un voile de brume, mais uniquement car ce qui m’entourait, je le savais à force d’expérience, n’avait que peu de probabilités de recéler l’exceptionnelle fille que je désirais. Pouvoir poser des questions inquisitrices en toute impunité, développer ses pensées et parler des heures et des heures, chez moi n’était possible que par Internet. Curieux hasard, ce fut la cherchée qui vint à mon encontre. Suite des plus rationnellement admissible par mon esprit positiviste, idylle parfaite, similitudes absurdement présentes dans chaque trait de personnalité, et cætera… Uniquement du plaisir abondamment consommé. Bémol au tout, la jeune fanfrelune en question avait un problème de « durée sentimentale » et le fantastique voyage dans les contrées peu explorées de l’Amour bien majusculé prit fin du jour au lendemain (par le plus odieux des hasards, le jour de ma dix-neuvième révolution terrestre vécue il y a de cela cinq jours).

Dans le registre des horreurs je me suis permis de disparaître deux jours de chez moi (vivant encore avec la parentalerie car charmant redoublant pour faute de néant révisionnel pour le baccalauréat, j’ai tout de même laissé une lettre, je suis humain avec mes procréateurs) pour aller chez celle qui fut mon aimée (trois heures de route l’aller) qui fut soldé par, rien. En tout six heures de route pour une bien belle tranche de vide… Ce qui n’a pas manqué de m’anéantir vu que l’exaimée m’appréciait encore, mais ne m’aimait plus, seulement. Comme ça, paf.

Bref, voilà un des garçonnets vivant un désarroi si total qu’il a regardé une page sur « comment se rétablir d’une rupture amoureuse » qui n’a pas manqué de lui provoquer l’hilarité. Evidemment ce n’est qu’un mauvais moment à passer… Mais si je ne retrouve pas une aussi fabuleuse personne, si pleine d’imagination, d’intelligence et d’originalité, ma dépression risque de s’accentuer (rassurez-vous populace, ce n’est pas un appel, juste une constatation).

Un délicat fumé parvient à mes narines, je présume que le repas est prochainement prêt, je me retire donc en espérant trouver public à mes modestes pérégrinations qui ne demandent que stimulation pour s’accroître…